Le 11 octobre est célébrée la Journée internationale des droits des filles. Enfance Majuscule agit au quotidien pour mettre un terme aux discriminations dont elles font l’objet partout dans le monde.

Le droit des filles, un enjeu mondial

En décembre 2011, les Nations Unies proclament le 11 octobre comme Journée internationale des droits des filles. Le but : sensibiliser l’opinion publique à leur situation. Cette journée est capitale, car elle met en lumière l’importance du rôle que les petites filles ont à jouer dans ce monde.

Plus que jamais, Enfance Majuscule rappelle qu’il est fondamental de les préserver des dangers que des dizaines de milliers d’entre elles subissent au quotidien. Mariages forcés, mutilations sexuelles, relations sexuelles forcés… chaque jour, partout dans le monde, des petites filles sont victimes d’actes intolérables.

Être éduquée pour s’émanciper

Aujourd’hui, plus de 130 millions de filles dans le monde n’ont toujours pas accès à l’école, et 9 des 10 pays concernés se trouvent en Afrique. De même, une fille sur 9 est mariée avant 15 ans dans les pays en voie de développement.

A l’occasion de cette journée, Enfance Majuscule souhaite rappeler le combat de celles qui ont contribué à améliorer le futur des petites filles de ce monde.

Thérésa Kachindamoto, cheffe militante

C’est le cas de Theresa Kachindamoto, née dans le district de Dedza au Malawi.

Après avoir travaillé jusqu’à l’âge de 27 ans dans un autre district, elle revient à Dedza pour y devenir chef. Horrifiée par la vue de fillettes mères à douze ans, elle décide de lutter contre cette pratique intolérable. « Je ne veux pas de mariages précoces », déclare-t-elle à l’organisation U.N Women, « aucun enfant ne devrait accomplir des tâches ménagères quand il est censé aller à l’école ».

Elle fixe alors l’âge légal du mariage à 18 ans, ordonne aux 50 fonctionnaires du district de conclure un accord destiné à bannir le mariage précoce de Dedza et suspend les fonctionnaires qui refusent d’obtempérer jusqu’à ce qu’ils annulent les mariages. En juin 2015, elle ne prononce pas moins de 330 suspensions et renvoie les jeunes filles à l’école, en payant parfois leurs frais d’inscription. Grâce à sa volonté de fer, 850 mariages précoces sont annulés en trois ans.

Merci à toutes celles et ceux qui se battent pour que les petites filles deviennent des femmes libres !