Montrer sur scène les violences faites aux enfants, celles que l’on voit et les autres, c’est ce à quoi parvient Pierrette Dupoyet
Enfants enrôlés dans les guerres et qui deviennent des tueurs,
Enfants empêchés d’apprendre sous la violence des coups reçus,
Enfants du cirque, contraints aux exercices malgré la peur,
Fillettes qui tissent les tapis pendant que leurs frères se brûlent les doigts à fabriquer des plateaux,
Filles abusées par leur père,
Enfants qui pleurent de l’intérieur, dont les corps disent les souffrances.
La bonne conscience
Elle est tour à tour chacun de ces enfants, pointe les complicités, et elles sont nombreuses. Elle se projette dans un futur de mère qui se vengera sur ses enfants de ce qu’elle a subi.
Elle lit ensuite des extraits de la CIDE Convention Internationale des Droits de L’Enfant : « ils ont voté des textes, ça leur donne bonne conscience ! »
Et termine en s’adressant au public, elle veut éveiller les consciences de tous ceux qui se taisent et se taire c’est être complice.
Beaucoup de vérité et de justesse dans ce spectacle solidement étayé.