Unesco et Michel Lafon éducation
Conforme aux programmes africains
A partir d’une situation concrète, une fillette retirée de l’école et grâce à la pertinence d’une maman, c’est un village entier qui se mobilise pour l’éducation des filles, mais aussi sur la régulation des naissances.
Dans un village africain, Zaza dont la mère est infirmière s’insurge qu’une camarade plus âgée, Angèle, soit retirée de l’école pour s’occuper de la maison et elle n’est pas la seule. Elle provoque la discussion avec ses camarades qui sont pleine de bon sens « Comment va-t-elle soigner ses enfants si elle ne sait pas lire l’ordonnance ? »
L’institutrice, devant l’absence de réaction à sa question aux garçons : « les filles n’ont –elles pas droit à l’éducation ? », décide de parler du problème dans toutes les classes. Bouba a trouvé une solution pour Angèle, lui faire porter les devoirs par un perroquet, quand il l’a fait lui-même, il a été pourchassé par un grand frère.
Par des dessins, la maîtresse leur montre ce qui se passe avec et sans éducation .
La famille d’Angèle se réunit et poussée par le grand père pour qui « la richesse d’un pays, c’est la fille » et « Eduquer une femme c’est éduquer toute la Nation », décide qu’Angèle retourne à l’école, car elle rêve de devenir infirmière.
Ce petit livre très intéressant pour les enfants africains ou dans les pays du tiers monde, et tout aussi utile ailleurs ; il permet de susciter une réflexion sur la régulation des naissances : sans éducation, on voit une maman qui trime, avec une dizaine d’enfants, avec éducation, elle peut aider ses enfants dans les apprentissages et vivre heureuse avec trois enfants. Point besoin de grands discours, un dessin suffit.
Il appartient à une collection Cultures d’Enfances aux thèmes très variés qui mettent en scène Bouba et Zaza les deux amis : ils passent le permis piéton, protègent la terre, respectent l’eau, disent merci, savent dire non….