Le 3 novembre 2016, l’Observatoire de la Protection de l’Enfance, ONPE, a tenu une journée d’étude, sur l’effectivité du droit à la santé des enfants confiés à la Protection de l’Enfance.
La recherche sur l’accès aux soins et le sens des soins des enfants placés, est accessible sur le site de l’ONPE (accessible ici), ainsi que sur le site du défenseur des droits (accessible ici).
Une table ronde a permis de réfléchir à l’évolution des pratiques :
- Les évolutions législatives et réglementaires : la loi est un pont entre les recherches et les pratiques
- La PJJ promotrice de santé a mis en place une démarche globale
- La démarche de l’ASE de Paris : son offre de santé est riche et le nombre d’enfants très important
- La démarche de l’Aube qui s’appuie sur deux études menées sur le département
Le détail des quatre interventions sera mis en ligne sur le site de l’ONPE.
Dans le débat avec la salle plusieurs questions ont été abordées :
- Les enfants porteurs de SAF (Syndrome d’alcoolisation fœtale)
- Les enfants porteurs de handicap
- La diminution considérable de pédiatres et de pédopsychiatres
En conclusion, Bruno Pelissard, pédopsychiatre a questionné des pratiques et des concepts :
- Déni de soin en santé mentale : on investit beaucoup plus dans le somatique alors que les problèmes de santé mentale sont beaucoup plus importants
- Il met en évidence l’ambivalence des adultes face aux enfants et aux ados en souffrance. Parfois on le déteste (Winnicot : l’enfant et sa mère). Les ados peuvent parfois provoquer des réactions de répulsion
- La place de la médecine dans le soin n’a pas été tranchée
- Enfin il existe un problème de définition de la santé mentale
Voir le programme de la journée d’étude de l’ONPE du 3 novembre 2016.