Revue Enfance Majuscule | 7ème édition : « Quelles pratiques de soins voulons-nous pour nos enfants et les prochaines générations ? »

Cette septième édition de la revue Enfance Majuscule est un numéro d’alerte où les droits de l’enfant sont abordés avec exigence et rigueur. Des projets porteurs, une vision globale où l’intérêt supérieur de l’enfant ne serait plus une expression vide de sens traversent ce numéro.

-Éditorial-

« La prise de conscience générale des dangers qui menacent la planète est sans aucun doute un bienfait : les feux de forêt, la sécheresse, les inondations, la désertification, ont alerté le monde entier. Nous commençons seulement à ressentir la peur, malgré les avertissements anxieux et permanents de milliers de spécialistes depuis des dizaines d’années. Mais qu’en est-il de ce désastre mondial annoncé du sort des enfants de la planète ?

Le nombre croissant de ceux qui subissent les pires maltraitances est alarmant et les victimes d’aujourd’hui seront peut-être les bourreaux de demain. Allons-nous continuer à compter les morts, les blessés, les survivants, les handicapés à vie ? Tous ces enfants que nous aurions pu sauver, si une mobilisation mondiale impitoyable avait pu s’organiser pour anéantir l’inceste, les violences sexuelles, l’esclavage, l’excision, etc. Des millions de morts et de blessés sont à déplorer dans le monde et l’erreur serait de croire que nous pourrons toujours contenir la déferlante de désespoir, dont nous aurions tort de penser qu’elle ne nous concerne pas.

Cela fait très longtemps que les spécialistes préviennent, informent, trépignent. Certains renoncent même, à bout d’impuissance, en spectateurs désespérés. Comment n’avons-nous pas pris la mesure du drame quotidien qui se joue devant nos yeux ? Tous les milieux sont touchés, mais nous avons le sentiment absurde que nous serons épargnés et que nos enfants n’auront pas à pâtir de ce que nous essayons de ne pas voir. L’empathie ne suffit pas, la médication à outrance ne règle rien, bien au contraire, et nous ne nous débarrasserons pas du problème en plaçant et déplaçant les enfants, pour ne plus entendre leurs cris de détresse. »

Patricia CHALON, Psychologue-psychothérapeute et Présidente d’Enfance Majuscule

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Par articles :

Code de Justice Pénale des Mineurs, AN 1

Jean-Pierre Rosenczveig, Magistrat honoraire


Santé mentale : quelles pratiques de soins voulons-nous pour nos enfants et les prochaines générations ?

Sébastien Ponnou, Psychanalyste, Maître de conférences en sciences de l’éducation à l’Université de Rouen (Normandie)


La résilience ? N’est pas résiliant qui veut…

Patricia Chalon, Psychologue-psychothérapeute et Présidente d’Enfance Majuscule


Chroniques du placement : On ne naît pas parent, on le devient… Ou on ne le devient pas !

Alexia Sebag, Avocate


L’empathie

Méliné Papazian, Doctorante à l’Université de Dublin (UCD, Irlande)