Un système d’alarme discret a été mis en place par les pharmacien·ne·s afin de permettre aux femmes battues d’appeler à l’aide. Même en cette période de confinement, les enseignant·e·s sont un des contacts privilégiés des enfants, qu’elles·ils essaient d’accompagner dans leurs apprentissages. Elles·ils sont des relais majeurs, car quotidiennement en lien avec elles·eux.
Durant cette période de confinement, les établissements scolaires peuvent jouer un rôle dans le cadre des dispositifs adaptés en cas de violences perpétrées envers les enfants.
Les enseignants communiquent avec leurs élèves, à partir du collège, grâce à des logiciels dédiés. Ce sont des moyens discrets et efficaces pour avertir l’équipe pédagogique en cas de maltraitance.
Un appel téléphonique pouvant s’avérer très dangereux dans ce contexte, une alerte par sms ou via les réseaux sociaux peut être à la fois plus discrète et efficace.
Nous lançons cet appel à la demande d’enseignant·e·s très inquiet·e·s de la violence possible subie par leurs élèves durant le confinement.
Une communication officielle du Ministère serait nécessaire, afin que les enseignant·e·s puissent être un relais officiel et efficace dans ce dispositif de bientraitance. Nous espérons que cet appel sera entendu.