Un Vent meilleur

Louise, très heureuse, vit en bord de mer avec sa famille. A proximité, sa tante répare un biplan. Un jour elle découvre Asaf, un jeune garçon, il vit avec sa famille dans des tentes sans eau ni électricité. Elle joue sur la plage à attraper des mouettes, communique par les dessins sur le sable avec lui. Elle veut l’aider, d’abord en lui donnant accès à la cabane de plage pour qu’ils puissent s’abriter, en apportant de la nourriture. Il lui offre une plume, elle lui fait découvrir le biplan. Alors naît dans les regards une idée folle. Sa tante les conduira en Angleterre lorsque le vent sera meilleur.

Tous savent qu’il est interdit d’aider les réfugiés, mais tous savent qu’on ne peut laisser mourir de faim et de froid des hommes et des enfants.

La tante dit : « ce sera notre secret. Parfois on est obligés de désobéir pour sauver des gens. »

Plus tard Louise reçoit une carte d’Angleterre : «  Merci petite chasseuse de mouettes. ASAF »

Félicitations à Adèle Tariel et Caroline Taconet, ainsi qu’à Utopique leur éditeur, pour cet album très sobre et si riche en sentiments. Il ose bousculer les interdits au nom de la simple humanité et devrait permettre des dialogues fructueux entre parents et enfants.

Espérons nous aussi qu’un vent meilleur fasse disparaître ces situations dramatiques !