Le 3 juin un appel à témoin est lancé par la commission Sauvé. Son but : dresser un état des lieux des abus sexuels dans l’église et rendre compte de la manière dont ces affaires ont été traitées par la hiérarchie catholique.
La première étape consiste donc à recueillir le témoignages des victimes d’abus sexuels pendant un an. Les victimes peuvent contacter la commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église catholique (Ciase) par téléphone, mail ou courrier postal.
La deuxième étape convie les témoins volontaires à répondre à un questionnaire anonyme (40 à 50 questions). Leurs réponses seront ensuite traitées par un institut de sondage et analysées par des chercheurs.
Enfin, le dernier volet, consiste à mener « des entretiens semi-directifs » ou auditions approfondies auprès de victimes volontaires afin d’analyser « plus finement les relations entre la personne abusée et l’auteur, les réticences à parler, la libération de la parole, les réactions des familles et personnes informées, celles de l’Eglise catholique, le traitement fait par l’institution ecclésiale, les raisons du recours au droit ou l’absence de recours au droit de la part de la victime », explique Jean-Marc Sauvé président de cette commission et ancien président du conseil d’état.
Cette commission créée à l’initiative de la Conférence des évêques de France (CEF), devrait rendre son rapport fin 2020.
Contactez la CIASE au 01 80 52 33 55, 7 jours sur 7, par mail sur victimes@ciase.fr, par voie postale au Service Ciase, BP 30132, 75 525 Paris Cedex 11. Les personnes laissant un message téléphonique seront rappelées dans les 48h. Celles qui demandent par écrit à être contactées le seront. Enfin, l’anonymat sera préservé sur demande.