Quelques questions auxquelles Enfance Majuscule aimerait avoir des réponses tant les dysfonctionnements ont été nombreux. L’association se portera partie civile dans cette affaire.
1 – Comment une enfant de 6 ans peut-elle arriver dans le coma à l’hôpital, alors que la famille est suivie en assistance éducative, qu’un petit frère est placé depuis plusieurs mois et que le juge des enfants a ordonné en octobre une mesure de placement ? Comment cette enfant peut-elle être déscolarisée ?
Maintenant que la mère et son compagnon sont poursuivis pour « actes de torture et de barbarie commis de manière habituelle sur mineur de 15 ans », qui va les accompagner dans le box des accusés ?
2 – Tout le monde savait et tous les signaux d’alarme étaient au rouge, mais malgré toutes les mesures décidées par la justice, les services sociaux n’auraient pris connaissance du dossier que le 21 novembre… Comment le président du conseil départemental, du Cher Michel Autissier, en charge de la protection de l’enfance, peut-il affirmer, avant toute enquête, qu’il n’y a pas eu de négligence ni de carence… Le travail a été fait en temps et heure sous les ordres du juge. » Autrement dit, je n’y suis pour rien!
3 – C’est pas moi non plus, dit le procureur, Joël Garrigue : bien sûr, les gendarmes n’ont pas trouvé la fillette, elle n’allait pas à l’école, mais il était trop tôt pour déclencher une enquête préliminaire, il aurait fallu qu’elle soit restée introuvable plus longtemps. Au bout de combien de temps est-il normal de s’inquiéter de la disparition d’un enfant déclaré en danger ?