Libérer la parole des victimes, prévenir et prendre en compte la souffrance des enfants et des adolescents victimes de maltraitances sexuelles au sein de leur famille, les accompagner devant la justice, c’était la mission de la CIIVISE. Un acronyme est très explicite : Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants.
Ce n’est pas un combat récent pour Enfance Majuscule : en 1991 déjà, le premier numéro de sa revue était consacré à l’inceste.
Qu’en sera-t-il maintenant, après la démission de la moitié des membres de la CIIVISE, dont Eva Thomas qui, la première, avait dénoncé publiquement l’inceste?
Que réservera l’avenir à ces enfants, ceux qui osent parler comme ceux qui n’osent pas ?
Aller plus loin :
Rapport de la CIIVISE : “Nous sommes allés dans le pays des ténèbres”